Se repérer sur la Terre
Des technologies complémentaires


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Un mot de la fin ?

Peut-on envisager une fin à ces développements incessants de la technologie du repérage terrestre, à l’heure où la navigation bénéficie de données presque exactes ? Notre facilité d’accès à un positionnement précis ne fait qu’accroître le courage et l’habileté des marins et explorateurs du passé, qui par leur seule connaissance de l’eau, du ciel et du vent guidaient leurs embarcations sur des mers immenses et désertes. Les principes que l’homme a mis en œuvre pour disposer de capacités de repérage, aussi artificiels soient-ils, relèvent d’une véritable science, d’une science dont les instruments sont de plus en plus perfectionnés, de plus en plus précis, de plus en plus accordés vers un son harmonieux. Dès lors, les techniques de navigation seraient-elles les muses d’un huitième art, sublimé par l’efficience du repérage quadridimensionnel dont les constellations satellitaires transcenderaient l’histoire ?

La symphonie ne s’achève pas car l’orchestre évolue. Sera-t-il judicieux d’interpréter les mesures qui échappent à notre propre perception ?