Se repérer sur la Terre
Des technologies complémentaires


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Synthèse d'Erwin Mayer

 

Lors de la présentation des différents thèmes le 9 septembre 2004, mon choix fut rapidement porté vers la thématique « Espace et mouvement », mais aussi sur les idées suivantes : l’aéro et l’hydrodynamique, l’architecture des paysages, le dessin et la vidéo par ordinateur, « l’homme peut-il créer son climat ? », l’imagerie satellitale, les évolutions et limites des grandes théories, et la récupération de l’énergie des mouvements tectoniques. Tant de sujets passionnants méritaient réflexion et recherche. Toutefois, l’impératif de l’élection unique me conduisit, ainsi que Maxime – qui partageait les mêmes intérêts que moi – à privilégier le thème du repérage terrestre parfaitement inscrit dans une démarche expérimento-synthétique, mais aussi en harmonie avec mon immense curiosité pour cette science qui tend à être plus utilisée que comprise, notamment avec l’arrivée des systèmes de repérage par satellite.

Il importait ensuite de déterminer une problématique visant à cibler dans notre travail une question fondamentale. Nous avons d’abord simplement considéré l’interrogation « Comment se repérer sur la Terre ? », puis au fil de nos premières recherches s’est affiné le champ que poserait notre problématique. Considérant d’une part que l’homme était au centre de la thématique, d’autre part que les technologies qu’il avait mises en œuvres ne devaient pas être contradictrices, j’ai finalement proposé d’axer notre raisonnement sur la question suivante : « Quelles sont les complémentarités des technologies permettant à l’homme de se repérer sur la Terre ? ». Les différents éléments étudiés devaient ainsi être mis en relation pour illustrer ce double caractère évolutif et humain du repérage terrestre.

La quête d’informations sur ce vaste sujet était loin d’être évidente. L’un des principaux obstacles à lever était en effet l’inexactitude des données trouvées (pour l’altimètre et le sextant en particulier), ou leur validité obsolète. Ainsi, la connaissance du nombre exact de satellites GPS en fonctionnement requérait la consultation de l’organisme officiel chargé de sa gestion (voir notre sitiographie). De même, la véracité des informations sur le projet Galiléo faisait appel à notre esprit critique chaque fois qu’un élément de son élaboration relevait de décisions politiques. Il s’agissait alors tant d’effectuer la synthèse des dernières actualités que d’opérer un tri entre affirmations démagogiques et résultats scientifiques. Les personnes que nous avons contactées en vue de disposer d’opinions professionnelles sur différents aspects du sujet nous ont été d’une précieuse aide dans la vérification de nos sources et l’actualisation de notre travail.

Ce TPE fut ainsi pour moi très enrichissant tant dans son contenu que par sa mise en œuvre. La décision de réaliser une expérience sur l’altimètre dès les premières séances, préparée par un protocole expérimental, concrétisée grâce au matériel de laboratoire à notre disposition puis exploitée par informatique, est emblématique de ma volonté de découvrir par moi-même l’effectivité des données théoriques, tout en confrontant les résultats aux expérimentations précédentes. Maîtrisant préalablement le logiciel de simulation spatiale Celestia, je pus l’impliquer dans notre travail afin de visualiser la couverture impressionnante du globe terrestre par les systèmes de repérage par satellites. J’ai trouvé particulièrement intéressant de comprendre les tenants et les aboutissants d’un domaine de plus en plus inscrit dans notre vie quotidienne. L’acquisition de nouveaux éléments de culture générale et scientifique m’a véritablement permis d’élargir mon champ de vision, tout en participant activement à une expérience très formatrice de travail en équipe. En grand désireux de connaissances et d’une meilleure compréhension des évolutions de la société humaine, je me suis donc trouvé comblé par la réalisation de ce TPE. Ayant enfin programmé seul mais avec les sages conseils de mon frère le support informatique de notre travail, durant un total d’environ soixante-dix heures, j’ai pu apprendre à maîtriser l’outil de création de site Internet qui constituera sans nul doute un atout important pour ma vie professionnelle. En rendant les présentes pages accessibles à tout ordinateur connecté au réseau des réseaux, je tiens à partager l'enrichissement qu'ont apporté recherches, expériences, synthèses, et programmation à mon grand intérêt pour la navigation.